Suite aux rumeurs qui circulent sur la soi-disant “privatisation” de l’hôpital Donka par les experts Canadiens, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a apporté quelques précisions sur les motifs de l’installation de ces experts par l’Etat guinéen.
Mamadou Pethé Daillo, estime que les hôpitaux de la Guinée doivent fonctionner comme des hôpitaux moderne du 21e siècle.
« Nous n’avons pas de service de garde-malade, nous sommes obligés de nous coucher à terre à côté de nos malades, ce n’est pas ça un hôpital moderne, ce n’est pas ça un hôpital du 21e siècle, ce n’est pas ça un hôpital universitaire où on forme nos futurs spécialistes.« Nous n’avons pas de service de garde-malade, nous sommes obligés de nous coucher à terre à côté de nos malades, ce n’est pas ça un hôpital moderne, ce n’est pas ça un hôpital du 21e siècle, ce n’est pas ça un hôpital universitaire où on forme nos futurs spécialistes.
Pour un choix que nous avons fait depuis l’indépendance de notre pays, nous avons fait l’amalgame entre le rôle du médecin et le rôle du gestionnaire de l’hôpital, ce sont les deux fonctions totalement différentes. Le rôle de gestion de l’hôpital, c’est une fonction dédiée, et le rôle de médecin et les prestataires de service est une fonction dédiée. Alors pour la première fois en Guinée, le gouvernement de transition a décidé de créer un cadre pour séparer les fonctions.
Donc le gouvernement de la transition a dit, on ouvre l’hôpital, mais pour donner une chance à l’hôpital de bien fonctionner, on va créer un cadre qui va nous dire pour la première fois comment un hôpital moderne du 21e siècle fonctionne », explique-t-il.
Plus loin, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a rassuré qu’aucun médecin de l’hôpital Donka ne perdra son emploi.
« Aucun travailleur de Donka et je vous le répète en vous regardant bien dans les yeux, ne perdra sa place. La concession, c’est une délégation de nos gestions, ce n’est pas un agent de recrutement. Nos Compatriotes, qui sont là-bas, sont déjà fonctionnaires. Ce qu’on va faire, on va aller prendre sur la base de la qualité de service. On va prendre tous les fonctionnaires et tout ce qui travaillera, la direction de l’hôpital va déterminer, quand on ouvre les consultations externes, il faut combien de sages-femmes, d’infirmières etc., on va au camp camayenne, on les prend, on les met à niveau et on les installe”, a-t-il rassuré
Alseny Dine Camara