Assurez la sécurité alimentaire de la population guinéenne, contribué à l’amélioration de la qualité des services de nutrition, à l’amélioration de la couverture des interventions essentielles en nutrition, sont entre autres les objectifs assignés à l’ONG “Nutrition Pour Tous” (NTP). Pour mener à bien sa mission, elle vient de mener une étude d’enquête sur les bonnes pratiques d’hygiène et la sécurité sanitaire des aliments, auprès des restaurants dans les 5 communes de la Capitale. Une enquête mit à profit grâce à la journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments. Après deux semaines d’enquête sur le terrain, avec 20 agents mobilisés, le constat révèle que la plupart des restaurants installés à Conakry ne respectent pas les normes d’une alimentation saine.
Ils l’ont fait savoir ce Samedi 11 juin 2022, à travers une conférence de presse.
« Nous avons un objectif de 300 restaurants, et nous avons pu toucher 291 restaurants. Donc on a visé un certain nombre de points, notamment, le milieu dans lequel les aliments sont fabriqués, la personne qui manipule les aliments, le lieu, le matériel utilisé. Et de ce point de vue là, des résultats révèlent que pratiquement, 69 % des restaurants ne possèdent pas une connaissance sur les maladies d’origine alimentaire. Et l’autre constat, quand vous prenez les exigences légales et réglementaires de notre pays, ce que ça demande à la restauration collective réalisant ce qu’on appelle des visites médicales et d’avoir une attestation sanitaire qui doit être donnée par les services compétant, et de ce point de vue là, 100 % de restaurants étaient non conforme à cette exigence », déclare Dr Ibrahima Diari DAILLO, coordinateur de l’étude d’enquête.
En Guinée, la plupart des personnels engagés dans les restaurants ne sont pas issus du domaine. Ce qui n’a pas également sans conséquence sur la sécurité alimentaire, comme nous révèle le rapport d’enquête de l’ONG “Nutrition Pour Tous”.
« Autre aspect que nous avons touché, c’est la connaissance du domaine, et de ce point de vue là, la majeur partie des restaurants, je crois 64 % enquêtes pratiquement le personnel n’était pas issus de la gastronomie où de la restauration collective. C’est des gens, par le fait du hasard se sont retrouvés dans le domaine », poursuit Dr Ibrahima Diari Diallo.
Selon les experts du domaine, la malnutrition est aujourd’hui le facteur qui engendre de plus, le développement de certaines maladies chez les consommateurs, comme la constipation, les maladies pulmonaires, l’AVC, la salmonellose, la listériose et tant d’autres. L’ONG, partant de ces résultats catastrophiques, compte agir en force de proposition et d’action.
« Le rapport rédigé va être rouiller aux autorités compétentes et à toutes les institutions internationales évoluant dans le domaine, dans notre pays. Pour qu’elles sachent que la situation est alarmante et qu’il faut agir.
Le deuxième volet en terme d’action que l’ONG compte prendre, est que, dès après la remise de ce rapport, l’ONG, au cours de l’étude a identifié un certain nombre de besoins, auprès de ces restaurants. Nous allons élaborés des modules et le déroulé des séries d’atelier de renforcement de capacité auprès de ces restaurants et de façon gratuite. »
L’autre aspect signalé dans cette étude d’enquête, est que plus de la majorité des restaurants consultés ne connaissent pas l’existence de l’Office National de contrôle de qualité. Et 42 % disent ne jamais avoir reçu la visite de ce service.
À cet effet, l’ONG, la “Nutrition Pour Tous” , appelle l’Etat à renforcer la réglementation en vigueur des texte obsolètes qui ne sont pas adoptés aux réalités du système alimentaire actuel.
– À accepté d’outiller l’Office National de Contrôle de qualité, des équipements efficaces permettent de faire un contrôle efficace dans le cadre de la lutte contre des aliments insalubres.
– À placer la sécurité alimentaire des aliments comme une priorité au niveau des décideurs politiques.
Alseny Dine Camara
+224 620 85 88 76