Que se passe-t-il ?
Dr. David Makongo, citoyen américain, homme d’affaires et philanthrope, se retrouve au cœur d’une affaire mêlant conspiration et escroquerie en République de Guinée. Malgré des décisions de justice rendues en sa faveur, il est confronté à des manœuvres visant à empêcher l’application des verdicts concernant le projet Fako Guinée Bauxite, filiale de Fakomm LLC, une société de droit américain.
Un conflit juridique de longue haleine
L’affaire débute lorsque la cour d’appel et le tribunal de commerce guinéens condamnent la société Ashapura à :
1. Restituer les droits de propriété d’un permis d’exploitation de bauxite à Kindia.
2. Payer une pénalité de 150 millions de GNF par jour pour retard dans la mise à disposition des documents originaux du titre minier.
Parallèlement, Dr. Makongo a déposé une plainte devant le tribunal de Boffa contre Ashapura et ses dirigeants pour escroquerie et abus de confiance dans le cadre du projet bauxitique exploité par Ashapura à Boffa. Ce projet, qualifié par les dirigeants de la société comme “pauvre en bauxite et sans intérêt économique”, a néanmoins été développé et mis en production. Cette volte-face a laissé Dr. Makongo stupéfait, considérant l’exploitation actuelle comme une violation flagrante des accords initiaux.
Des manœuvres pour contourner la justice
Plutôt que de respecter les décisions judiciaires et de répondre aux accusations, Ashapura a choisi une stratégie controversée :
• Plainte pour harcèlement déposée à la gendarmerie et à la DCIJ contre Dr. Makongo.
Cette plainte, perçue comme une tentative de diffamation et de sabotage, vise à discréditer Dr. Makongo tout en retardant l’exécution des décisions judiciaires en sa faveur.
Un appel au Président de la République
Face à cette situation préoccupante, un appel est lancé au Président de la République, garant de la justice en Guinée, pour qu’il intervienne activement dans cette affaire. Il s’agit de :
• Garantir le respect des décisions de justice rendues.
• Rétablir les droits légitimes du Dr. David Makongo, qui ont été honorablement acquis devant les juridictions guinéennes.
Cette affaire met en lumière des pratiques qui compromettent la crédibilité du système judiciaire et des investissements étrangers en Guinée. Les regards sont désormais tournés vers les autorités compétentes pour que justice soit rendue.
Ibrahima Limbita Camara