À l’occasion d’une conférence de presse tenue ce mercredi 24 septembre 2025 dans un réceptif hôtelier de Conakry, le Premier ministre de la transition, Amadou Oury Bah, est revenu sur l’un des sujets les plus débattus dans l’actualité politique nationale : la question d’une éventuelle démission du gouvernement après l’adoption de la nouvelle Constitution.
Face aux rumeurs persistantes selon lesquelles les membres de l’exécutif devraient démissionner à la suite du référendum constitutionnel, le chef du gouvernement a tenu à apporter des précisions claires.
« Vous savez, à partir du moment où une Constitution est adoptée, il faut se conformer aux principes qu’elle édicte. Celle-ci devra d’ailleurs être promulguée le plus rapidement possible après un délai de 72 heures passé devant la Cour suprême », a-t-il expliqué d’emblée, avant d’insister : « En aucun article de cette présente Constitution, il n’est dit que le gouvernement doit démissionner. »
En réponse à ceux qui réclament des remaniements immédiats, Amadou Oury Bah a rappelé que le processus engagé ne s’inscrit pas dans le cadre d’une simple révision constitutionnelle, mais bien d’une refondation institutionnelle profonde à travers un référendum :
« Ce n’est pas une modification constitutionnelle, c’est un référendum constitutionnel visant à doter la République de Guinée d’une nouvelle architecture institutionnelle », a-t-il martelé.












