L’audience s’est ouverte par une présentation formelle du dossier. Le président du tribunal a ensuite invité le prévenu à la barre. L’avocat de la défense a immédiatement sollicité un renvoi, justifiant cette demande par le besoin de davantage de temps pour préparer la défense du Professeur Baldé. Après délibération, le tribunal, en l’absence d’objection du procureur de la République, a accordé cette requête.
L’affaire a ainsi été renvoyée au 10 février 2025 pour la poursuite des débats. Ce délai supplémentaire permettra aux deux parties d’approfondir leurs préparatifs et d’examiner minutieusement les preuves et arguments liés à ce dossier.
Cette affaire suscite une vive attention, compte tenu de la gravité des accusations et de l’importance stratégique de l’hôpital Ignace Deen dans le système de santé guinéen. En tant que directeur général de cette institution majeure, le Professeur Baldé se trouve au centre d’une polémique qui interroge sur la gestion des ressources publiques dans un secteur aussi crucial que la santé.
L’audience prévue le 10 février sera décisive pour établir les responsabilités dans cette affaire. La société civile et les observateurs suivent de près ce procès, qui pourrait avoir un impact significatif sur la confiance du public dans la transparence et la gestion des fonds publics.












