Décidément, la Guinée est un pays qui marche à l’envers. Elle n’est pas prête à inverser la tendance.
Et ce, après 65 ans d’indépendance. Dans le cadre actuel du football qui est dominé par l’élection au comité exécutif de la fédération, le candidat qui doit être applaudi et acclamé, en l’occurrence Bouba Sampil, est pointé du doigt par bien des gens comme étant le facteur de blocage du fameux consensus. Son seul problème, est qu’il a dit aux pseudo-médiateurs du gouvernement, notamment le PM Bernard Gomou et le ministre des sports Béa Diallo, qu’il est pour le consensus, mais un consensus qui respecte les textes. Le même Bouba a, aucours de ces deux rencontres, n’a pas manqué de dire haut et fort que tout consensus en dehors du comex, était le meilleur. Une liste consensuelle, dont on fait cas, conduirait la Guinée tout droit vers le mur.
Ceux qui sont pour la violation de ces textes qui régissent notre football que sont les trois autres candidats , Mathurin Bangoura, le recalé qui fait le forcing, Almamy Saïdou Sylla et Abdoul Karim Bangoura, sont soutenus et considérés par ces mêmes gens, comme des sauveurs. Incroyable, mais vrai!
Pour ceux ignorent jusqu’à présent et qui veulent que la Guinée soit une nouvelle suspendue par les grandes instances du football mondial, nulle part, dans les statuts de la fifa, de la caf, et de la FGF, il n’est mentionné le mot consensus.
Plus loin, les uns et les autres doivent également savoir que le même consensus n’a pas été écrit dans ces mêmes statuts comme étant quelque chose de légale. Point barre!
Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, en l’état actuel des choses, le président de la République, le colonel MAMADI DOUMBOUYA devrait s’impliquer de façon diplomatique pour dire à tout le monde de rester derrière les statuts qui régissent le football mondial, et le chronogramme de la commission électorale sorti en commun accord avec la fifa, une des actrices majeure de ce processus electoral en cours. Sinon les mêmes causes vont continuer à produire les mêmes effets comme ça été le cas en 2021, année à laquelle, notre pays a été suspendu avec la mise en place d’un Conor. C’était au temps d’Antonio Souaré. Et si les choses ne changent pas, le Syli risque de rater la CAN ivoirienne et tout le pays sera lourdement sanctionné. Alors, avant que ça ne soit trop tard, arrêtons tout ce montage et restant pour l’une des rares fois derrière les règlements, pour le bien de tous.