Le chef de l’État bissau-guinéen et actuel président en exercice de la CEDEOA, Umaro Sissoco Embalo interrogé ce mercredi sur RFI /France 24 au sujet de la durée de la transition de la junte au pouvoir en Guinée, a déclaré: “Tout cela, on va le voir demain pendant notre sommet. Et là, on va voir le dispositif que l’on va prendre par rapport à ça. Mais une chose que je peux vous assurer, c’est que pour la Cédéao les 36 mois ne sont pas négociables” .
Concernant le chronogramme de trois ans en lieu et place des deux ans annoncés par la junte en Guinée , Emballo répond: “Je suis allé là-bas, en Guinée Conakry. On a discuté. On est arrivé au consensus que l’on ne peut pas dépasser les 24 mois. Je pense qu’il y a une incompréhension. C’est inacceptable pour la Cédéao. Inacceptable et non négociable …il n’y a pas de blocage. Je ne pense pas que la junte ait dit trois ans, je n’ai pas entendu ça.”
A la question de savoir si la junte maintient trois ans, est ce qu’il y aura des sanctions ? , Emballo reste catégorique : “Absolument. De lourdes sanctions même. On ne peut pas accepter cela “.
Le chef de l’État bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo préside actuellement la Cédéao quu se réunira ce jeudi 22 septembre à New York en sommet extraordinaire de l’Organisation ouest-africaine. Un sommet au cours duquel le sort de la Guinée sera certainement situé.