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Tout récemment une mission de la caf a séjourné dans notre pays pour voir l’état d’évolution des travaux. Au cours de cette visite, la délégation de l’instance faîtière du football continental a rencontré les autorités politique et sportive, notamment le Président de la junte militaire au pouvoir, le colonel Mamadi Doumbouya qui lui a affirmé la ferme volonte de son pays à abriter la CAN 2025. En tout cas, depuis plusieurs semaines, un certain nombre de choses est en train d’être fait dont la mise en place d’un comité d”organisation locale , la signature des contrats avec les entreprises devrant construirent les sites répondant aux normes de la compétition , le repère des sites pour la construction des stades de compétition. Tout cela, grâce à une volonté politique affichée par le gouvernement guinéen ces derniers temps.
Mais, sous un autre angle, bien des observateurs pensent que la volonté politique du gouvernement guinéen est insuffisante. Que de théories et de bruits, mais concrètement rien n’est encore visible. Pourtant, depuis 2015, cette compétition nous a été offerte. Et, aujourd’hui, avec ce que coûte une telle manifestation sportive sur tous les plans, sans démagogie, on ne peut dire que la Guinée est en grand retard. Comment et pourquoi ? Si avant une CAN de football se jouait avec 16 équipes, tel n’est plus le cas depuis maintenant 2 ans. Elle se joue avec 24 pays. Hormis cela, les autres montants utilisés dans d’autres domaines pour permettre à un pays d’être prêt, sont multipliés. C’est dire que la Guinée a du pain sur la planche. Elle doit être beaucoup plus pragmatique en laissant de côté la théorie.
Plus loin, avec des menaces de retrait de cette coupe d’Afrique des nations qui planent sur notre tête depuis quelques jours, la Guinée devrait se bouger en matérialisant tous les beaux discours qu’elle a eue à utiliser depuis toutes ces années. Sinon, elle se verrait retirer l’organisation de cette biennale du football continental.
En somme, comme tout monde le sait, la CAN de 2025, c’est demain. Et, encore une fois, tout dépendra de ce que l’Etat utilisera comme l’ultime arme pour convaincre le président de la CAF qui séjournera très prochainement dans notre pays afin de permettre aux guinéens de voir leur rêve devenir réalité.