Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle à tenu un point de presse ce Vendredi 1er juillet 2022 à kipé . Objectif, faire un compte-rendu sur l’immersion gouvernementale qu’il a eu à faire à l’intérieur du pays avec ses homologues.
Durant quatre semaines, Alpha Bacar Barry a visité les différentes écoles professionnelles, pour s’enquérir de leurs réalités. Selon ses constats, beaucoup restent à faire.
« Vous avez des filières qui existent dans certaines écoles, il y a aucun formateur, il y a pas le chef d’atelier, il n’y a pas le chef de travaux. C’est ça le constat, et ce constat, il est partagé dans toutes les régions que nous avons visité. Il n’a ya pas de formateur en quantité pour pouvoir assurer la formation optimale de l’ensemble des apprenants qui sont dans ces écoles.
Vous avez également dans ces établissements un problème de capacité de fonctionnement, quand je parle de 70 % de pratique, pour faire de la pratique dans les centres de formation professionnelle il ya un besoin de matière d’œuvre. La matière d’œuvre est un investissement récurent, il faut du ciment, du sable pour les apprenants en maçonnerie, il faut du bois pour les apprenants en menuiserie … », a-t-il constaté.
Pour palier à ces problèmes, le Ministre Alpha Bacar Barry pense qu’il faut procéder à un recadrage, afin de qualifier l’enseignement technique et professionnel en Guinée. Pour ce faire, il propose des pistes solutions.
« Le renforcement de capacité est important, et nous avons signé un arrêté qui permet à chaque travailleur du ministère de l’Enseignement Technique d’avoir un plan de formation pour sa carrière, de choisir les écoles s’il veut s’améliorer de faire un Master, de se former en anglais, et le ministère paye. Parce que nous n’avons pas beaucoup de cadres, il faut les reconstituer et pour les reconstituer, il faut les former ».
Avec la pléthorique des établissements d’enseignement professionnel en Guinée et le manque de formation adéquate, le département de tutelle annonce une nouvelle mesure pour ouvrir désormais une école .
« Désormais, pour demander un agrément d’école de façon générale, vous n’avez pas besoin d’aller voir un fonctionnaire du ministère de le surdoyer de revenir, vous partez directement sur le site Web du ministère, vous faites votre demande, la demande tombe chez le ministre et sur les cinq personnes qui sont chargées de regarder votre dossier et on vous envoie à vous qui avez fait la demande, un temps de traitement de vos dossiers. Nous devons respecter les usagers de nos ministères, et pour nous, c’est important de discuter avec les gens directement », a rappelé le ministre.
Alseny Dine Camara