Les acteurs de la société civile se soucient du bon déroulement de la transition en Guinée. À cet effet, une nouvelle coalition vient de naître : c’est “la coalition des acteurs pour une transition réussie ” en abrégé (catre) .
Elle a fait déjà sa première apparition ce mardi 1 mars 2022 à la maison de la presse à kipé.
Composé de 245 membres, la coalition des acteurs pour une transition réussie a pour ses premières actions, égrainé une panoplie de recommandation aux nouvelles autorités de la transition. Objectifs, assuré une bonne conduite de la transition, mais aussi construire un lendemain meilleur pour la Guinée. Mamoudou Dioumessy, secrétaire général de ladite coalition, porte leur voix.
« Le premier point, c’est le contenu de la transition. C’est un résultat de travail sur une enquête qu’on a mené sur un échantillon de 5 000 personnes, 1000 personnes par commune. Et on a préparé des questions sur ceux qu’ils pensent de la transition ? La majorité écrasante a donné son point de vue, et a choisi la refondation de l’Etat.
La deuxième activité sociale que nous voulons que ça soit réalisé dans cette transition, c’est l’identification de la population, certes le projet-là est en cours, parce qu’avec le ministère de la sécurité, il y a un projet de l’identification des extraits d’acte de naissance et de carte d’identité biométrique. C’est le moment idéal pour identifier la population.
-Au cours de cette transition également, nous voulons qu’il y ait une large campagne de sensibilisation, nous savons que le tissu social guinéen est fragile. Nous voulons à travers cette transition avant que le nouveau président démocratiquement élu ne soit là qu’il y a une large campagne de sensibilisation sur toutes l’étendue du territoire.
On revient au niveau du contenu économique. Nous voulons que les nouvelles autorités lancent une campagne d’audit au sein des entreprises nationales et étrangères. Vous savez que dans les zones minières avec l’exportation de la bauxite, on a eu des sociétés qui n’ont pas respecté les contenus locaux et nous voulons que nous nous servons de cette transition pour régler les sujets qu’on ne pourra pas régler en présence d’un président démocratiquement élu.
Vous savez que dans les zones minières avec l’exportation de la bauxite, on a eu des sociétés qui n’ont pas respecté les contenus locaux et nous voulons que nous nous servons de cette transition pour régler les sujets qu’on ne pourra pas régler en présence d’un président démocratiquement élu. C’est la récupération des bien mobilier et immobiliers de l’Etat. La nouvelle autorité qui est là doit récupérer tous les biens de l’Etat.
Une autre action économique que nous avons identifiée, c’est l’assainissement du fichier de la fonction publique.Une autre action économique que nous avons identifiée, c’est l’assainissement du fichier de la fonction publique. Aucun fonctionnaire de la fonction publique ne peut te dire réellement le nombre des agents de l’Etat. Alors nous en tant que coalition, nous demandons aux autorités de faire l’assainissement des fichiers de la fonction publique, pour l’intégration équitables pour tous les fils de ce pays.
-Au niveau des actions politiques, la première est d’établir un nouveau fichier électoral. Les fichiers électoraux dans les passés étaient des fichiers polémiques, il faut s’en débarrasser. L’action suivante est la rédaction d’une nouvelle constitution, qu’il y ait un vote refenrendaire pour son adoption.
La troisième action politique que nous proposons, c’est l’organisation des élections, c’est-à-dire que les élections soit échelonné.La troisième action politique que nous proposons, c’est l’organisation des élections, c’est-à-dire que les élections soient échelonnées.
La première proposition que nous voulons dans la nouvelle constitution, c’est la limite un mandant à deux. Qu’on mette les verrous possibles pour ne pas qu’on parle des troisièmes mandats maintenant en Guinée.
Nous allons demander dans la nouvelle constitution également, la promotion de nos langues, en Guinée nous avons par dizaines, mais que ce que nous allons demander encore de plus, c’est le choix d’une langue nationale. Parce que nous estimons que si nous utilisons une langue nationale ça raffermit nos liens.
La toutes dernière proposition que nous allons faire à la nouvelle transition, c’est de bannir toutes les organisations à caractère communautaire. Par exemple, les coordinations régionales, des organisations à l’université comme association des ressortissants des jeunes de Labé, nous en avons pas besoin. » On t-ils confié à la presse.
Alseny Dine Camara Pour NewsQuotidien