En Centrafrique, le mercenaire terroriste français arrêté par les autorités de Bangui, préparait en fait l’assassinat du président Faustin Archange Touadera ?
Ce lundi 10 mai, les autorités ont annoncé lundi 10 mai avoir arrêté à Bangui un mercenaire français qui détenait à son domicile un important arsenal : des armes de guerre, des munitions, des treillis, etc. De son côté, le Quai d’Orsay annonce exercer sa protection consulaire envers lui. L’Élysée assure ne rien savoir sur cet individu « qui aurait fait un bref passage dans les armées » dans sa jeunesse. Vu le profil de cet individu et son passage par le Mali, il était en service commandé pour déstabiliser le gouvernement centrafricain en encadrant, armant et conseillant des groupes rebelles financés par les mêmes commanditaires et dirigés par l’ex-puchiste centrafricain à la solde de la France François Bozizé.
Selon le procureur général Eric Didier Tambo, cet homme de 55 ans a été appréhendé lundi après-midi par la police. À son domicile, les policiers ont, toujours selon le procureur, découvert des armes de guerre, des munitions de tous calibres, des treillis, des rangers, des téléphones ou encore des gilets pare-balles.
L’homme arrêté, qui a prétendu au procureur être retraité de l’armée française, avait par le passé travaillé ponctuellement comme garde du corps pour plusieurs organisations. Sitôt appréhendé, il a été placé en garde à vue à l’OCRB, l’Office central de répression du banditisme. Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé ce mercredi 12 mai exercer sa protection consulaire envers lui « comme elle le ferait à l’égard de tout ressortissant français ».
Le Quai d’Orsay se défend par ailleurs en disant « déplorer l’instrumentalisation manifeste de cette arrestation et relever que les informations personnelles de cette personne ont été immédiatement rendues publiques par le biais de réseaux de désinformation liés à la promotion d’intérêts bien identifiés qui sont habitués à viser la présence et l’action de la France en République centrafricaine »
L’homme arrêté est toujours en garde à vue.
C’est 72h renouvelables explique le procureur général de la cour d’appel de Bangui. Selon lui, « un véritable arsenal de guerre » a été saisi lundi à son domicile. Plusieurs fusils, dont un de type M16, un pistolet automatique ainsi que des uniformes et des téléphones ont été trouvés chez lui. Ce Français qui vit à Bangui depuis 2013 aurait à l’époque encadré les milices Séléka.
L’une des questions que se posent plusieurs experts, c’est comment ce mercenaire s’est-il procuré cet arsenal ? Pour beaucoup, c’est la Minusca qui serait derrière.
Ce qui est tout à fait plausible, car l’ONU et les ONG, qui ont d’ailleurs directement prétendu que le mercenaire travaillait ponctuellement comme garde du corps dans plusieurs organisations, participent en Afrique à ce genre d’opération de renversement d’un État « dérangeant » les intérêts des néocolons. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que plusieurs États africains ont décidé de mettre à la porte ces organisations.
Le pire dans cette histoire, c’est que le ministère des Affaires étrangères français tente maintenant de mettre en avant une « instrumentalisation » de cette arrestation, limite en accusant les réseaux sociaux et tenter par la même occasion de se faire passer en victime d’une campagne de fakenews !
Ce qui est aberrant en voyant justement la campagne de désinformation que lance quotidiennement la France contre la Centrafrique dans son entièreté.
Grâce à cette arrestation, Bangui a affirmé avoir déjoué une autre tentative de coup d’État et évidemment, vu les assassinats ciblés de ces derniers temps sur le continent africain, il est également clair que Bangui a également déjoué une tentative d’assassinat du président centrafricain Touadera.
Cette arrestation montre encore une fois que la Centrafrique est sur ces gardes et que si la France en arrive a utilisé ce genre de moyen, c’est qu’elle a passé la porte de sortie !
RSA – Source : presstv.